Mafflu et Rougay

Mafflu et Rougay
Mafflu et Rougay : les globe-trotters

lundi 30 avril 2012

(Qc) Un vent de révolte souffle sur Montréal...

... et le Québec en général !

Moi qui croyais (et à juste titre d'après mes connaissances québécoises) que les Québécois n'étaient jamais en grève, on peut dire que je suis venue la bonne année ! Après un hiver anormalement "pas froid" (je n'irai pas jusqu'à dire "chaud" !), voilà que depuis 12 semaines maintenant... les étudiants de tout le Québec sont en grève ! C'est une première dans l'histoire de la province, et franchement ça vaut le détour ! Manifestations hebdomadaires voire davantage, assemblées générales quasi-quotidiennes dans les universités et les Cégep ("lycées"), et depuis 7 jours consécutifs environ 2000 personnes par jour se rassemblent à 21h en centre-ville pour des défilés nocturnes visant à dénoncer la seule proposition que le gouvernement a fait la semaine passées, en 3 mois d'arrêts de cours !
Mais pourquoi sont-ils donc "en masse" dans la rue ces étudiants ? Laissez-moi vous expliquer... Début février, le gouvernement a présenté un projet de loi visant à augmenter de manière non négligeable les frais d'inscription à l'Université sur 5 ans. Si je vous dis qu'actuellement une session de cours (environ 4 mois) coûte environ 3000$ en orthophonie -et c'est loin d'être le plus cher- et qu'il faut compter deux à trois sessions pour une année universitaire, on peut comprendre...
Il faut savoir qu'ici très très peu d'étudiants ont accès à des bourses pour leurs études universitaires, et les frais d'inscription (qui ne comprennent pas les livres et autres dépenses liées aux études) sont clairement un frein pour beaucoup de jeunes et de familles. Les plus motivés n'ont d'autre choix que de souscrire un prêt étudiant qu'ils rembourseront pendant plusieurs années après le début de leur vie active. Or, dans une société déjà bien trop basée sur l'endettement et la consommation à gogo (ça c'est mon avis personnel !), ça ne passe pas cette fois-ci ! Ce mouvement historique compte de nombreux soutiens parmi les personnalités québécoises, mais le plus cocasse à mon goût c'est l'impression de "statu quo" autour des négociations. Elles ont mis 2 mois et demi à commencer, et au bout de 2 jours la Ministre de l'éducation les a interrompues pour un prétexte...sans commentaire ! Déjà que Mr Charest (le Premier Ministre) et son gouvernement ne sont appréciés par personne ici (en tout cas c'est l'impression qu'on a en discutant avec les Québécois !) et que les corruptions au sein des dirigeants sont connues de tous...
Et quand on lit les articles de presse sur le sujet, on a vraiment l'impression que les discours sont vides... Un récent article d'une page complète nous expliquait dans sa quasi-totalité qu'il avait fallu du temps pour entamer des négociations... En tant que Française, ça me dépasse un peu ! Mais je suis contente d'avoir pu voir cela de près, même si j'enrage un peu quand des étudiants jettent des sacs de briques sur les rails du métro et causent des "ralentissements de service"... Ca fait plaisir à voir quand même, une petite révolte, je crois que ça me manquait, on s'habitue difficilement aux peuples trop gentils quand on vient du Vieux Continent !
Bref, je vous donnerai des nouvelles de ce mouvement qui anime Montréal, demain les associations étudiantes doivent proposer une "contre-proposition" à la proposition du gouvernement d'augmenter les frais non pas sur 5 mais sur 7 ans...

Pas de photos cette fois-ci donc, mais Mafflu vous transmet ses plus belles pensées du milieu du cortège rue Sainte-Catherine !
A plus tard...

dimanche 29 avril 2012

(Qc) Tam-tams au Mont-Royal !

Aujourd'hui, Mafflu vous fait découvrir une tradition ancestrale ou presque de Montréal, synonyme de retour des beaux jours... Et ce ne sont pas les 2°C de ce matin qui vont le faire mentir ! 
Tous les dimanche après-midi, à la saison "chaude", une partie du Parc Mont-Royal est investie par les djembés et autres percussions, des heures de plaisir pour les musiciens et les spectateurs !
Mafflu savait que cette tradition existait mais n'avait pas encore eu l'occasion d'aller voir ça de ses propres yeux. Il n'a pas été déçu ! Nous ne nous attendions pas du tout à ça, c'est à voir une fois dans sa vie ! Et une fois de plus, je me dis qu'il n'y a vraiment que dans un pays comme le Québec où ce genre de rassemblement est possible sans produire de dégâts collatéraux, vous essayerez d'imaginer une grande ville de France où cette fête a des chances de se dérouler tous les dimanche des mois durant, et d'années en années avec le même esprit... Personnellement je n'ai pas trouvé !

Je vous laisse vous faire une idée... 




En arrivant, Mafflu a eu un moment de flottement... Des flashs du film "Hair", des images des années hippies, étions-nous retournés dans les années 80 ? Tout le rappelait, jusqu'à l'odeur de substances plus ou moins licites... mais quel bonheur de voir toutes ces personnes, jeunes ou vieilles, en mode décontractée ou BCBG, faire la fête ensemble au rythme très rigoureux des percussions ! Pas de cacophonie qui tienne, l'un des musiciens donne le rythme et les autres suivent illico ! Il n'en faut pas plus pour que des dizaines de danseurs plus ou moins amateurs se joignent à eux pour des danses endiablées tout en sourire ! Utopie pour certains, Mafflu a été séduit quant à lui par cet esprit bon enfant qui a pour seul but la joie de vivre au son de quelques passionnés rassembleurs ! 
Une scène nous a particulièrement marqués pendant que nous assistions, comblés, au spectacle : un jeune (sûrement un Français !) a escaladé le monument à Jeanne d'Arc et était perché juste au-dessus des musiciens. En voyant cela, ils se sont tous arrêtés de jouer et lui ont demandé d'une seule voix de descendre. Le jeune homme ne s'attendait certainement pas à cela et nous non plus ! Preuve que certaines choses semblent ne pouvoir se passer qu'à Montréal...

Et pour apporter un supplément d'esprit bohème au lieu le temps d'un bel après-midi, plusieurs acrobates étaient installés non loin des tam-tams : équilibristes sur des "cordes" (So, c'est quoi le nom déjà ?) accrochées entre les arbres, balancelles géantes, jongleurs, et même des joutes de guerriers semblant venir tout droit du Moyen-Âge avec leurs costumes et armes en plastiques plus vraies que nature ! A la bonne franquette vous disais-je...

Avant de refermer cet article du dimanche, j'envoie des bisous et une dédicace spéciale aux deux visiteurs d'avril qui m'ont fait l'immense plaisir de venir découvrir le Québec ces quinze derniers jours, en partie avec Mafflu. Merci infiniment Sophie et Guillaume, vous étiez mes hirondelles à moi, c'était un régal de vous avoir, take care... La promesse a été tenue So, merci...
Cela promet donc de belles images à venir, les Cantons de l'Est aux couleurs printanières, un portrait croisé de cabane à sucre et autre délice réunionnais... Et bientôt l'arrivée d'une autre hirondelle, et New-York dans moins d'un mois !!!!! Décidément, que de bonnes choses...

Mafflu vous embrasse, et vous donne "une bonne main d'applaudissements" pour votre fidélité au blog ! A vos commentaires...

vendredi 20 avril 2012

(Qc) Un beau début de printemps au parc de la Pointe-aux-Prairies !

Allo tout le monde !


Je vous espère en forme, que vous soyez sous le soleil, la pluie, la neige... Je vous fais rapidement la météo du jour : après un début de semaine super beau et des températures autour de 20°C, ce week-end Météo Média annonce un minimum de 2°C pour dimanche, on frôle la tempête de neige ! En tout cas, j'aurai au moins appris que quelque part on se sent un peu en Bretagne à Montréal, étant donné les écarts thermiques et les changements climatiques d'un jour à l'autre, voire d'une heure à l'autre ! Mais après tout, nous sommes sur une île... Personne ne comprend rien à ce printemps trop chaud après un hiver "pas assez froid" et sans beaucoup de neige, mais le retour des bourgeons et des fleurs est un réel bonheur, et suivre l'éclosion des nouvelles feuilles en faisant le trajet jusqu'au travail chaque matin, ça n'a pas de prix ! 
Ce printemps précoce tombe à pic pour Sophie et Guillaume qui sont arrivés tels des hirondelles samedi dernier. Quand ils avaient planifié leur séjour en avril, j'avais peur qu'ils se retrouvent dans une période de "slush" (traduction=bouilasse quand la neige fond car ici pas de caniveau le long des trottoirs !), et au final ils profitent d'une belle période de basse saison avec les avantages d'une Nature qui se réveille. 
Du coup, pour le week-end de Pâques, Mafflu avait lui aussi décidé de profiter de l'air printanier et de belles températures pour aller explorer des endroits moins "accessibles" de Montréal. Pour ma part, j'avais droit à 5 jours de vacances gracieusement offerts par la Commission Scolaire, génial ! Et pour changer, direction un... parc ! Eh oui, encore un, situé à la pointe Est (Pointe-aux-Trembles) de l'île de Montréal. Une heure de transport (métro puis bus) pour s'y rendre, cela explique que nous n'y soyons pas allés plus tôt. Le voyage valait le détour...

Premièrement, nous avons découvert que l'île de Montréal abritait plusieurs énormes raffineries de pétrole dans un quartier industriel peu accueillant, qui l'aurait cru ? En tout cas pas moi...
Deuxièmement, on sent vraiment la différence au niveau urbanisme, si loin du centre-ville. A Pointe-aux-Trembles, pas question de vivre sans voiture, même en étant à Montréal. On retrouve là-bas les "clichés" des quartiers résidentiels américains, avec leurs maisons toutes identiques, avec le même barbecue sur la même terrasse...
Bien sûr, début avril les arbres étaient encore nus, nous aurions davantage profité des paysages en plein été, mais ça nous a donné un bel aperçu. Le parc abrite par ailleurs une faune assez variée et impressionnante quand on se dit encore une fois que nous sommes à Montréal. Je ne suis pas très bonne pour retenir les noms des oiseaux, mais nous en avons vu  et entendu une multitude, jusqu'aux oies sauvages !
Assez écrit, voici des images...
 Une belle zone marécageuse ce parc !

Vues sur le Saint-Laurent et sa "Rive Sud" 


Voilà pour ces quelques images prises le 7 avril dernier, ce sera plus vert sur les prochaines !

En ce mois d'avril, et grâce à mon expérience québécoise, j'apprends aussi ce qu'est la vie d'immigrée. Une immigration complètement choisie et que je vis très bien, mais qui fait parfois ressortir sa dose d'instabilité et d'incertitude quant au futur... Bref, pas mal de questions se posent quatre mois avant de fêter une année de vie outre-Atlantique. Quoi qu'il arrive, je pense que j'aurai maintenant un autre regard sur les personnes en immigration, belle leçon de vie et d'humilité. Et je sais aussi que je prends définitivement conscience de la beauté de la France. Je parle bien sûr de paysages, pour le reste je ne ferai aucun commentaire à la veille d'aller voter ! L'élection présidentielle de France a été beaucoup relayée au Québec, les Québécois sont très curieux de connaître la politique française et les milliers de Français installés chez les "cousins d'Amérique" y sont sans doute pour quelque chose. Nous voterons demain samedi en raison du décalage horaire, et aurons les résultats lundi matin au réveil !

Je vous laisse à vos commentaires, bientôt de nouvelles photos et de nouveaux récits, un nouveau portrait croisé avec Rougay, bref que du bon !

"Take care", je pense à vous...




Immigration 
Ecole
Visite So

jeudi 12 avril 2012

Quand l'or brun du Québec et l'or noir de la Réunion émoustillent nos papilles !

Bonjour à tous !
Cette semaine, Rougay et Mafflu vous font découvrir simultanément deux productions phares de leurs contrées d'adoption : la vanille et le sirop d'érable ! 
Bienvenue dans ce premier portrait croisé...

Côté Québec :
La saison des sucres tire à sa fin au Québec, les producteurs ont fait leur stock de sirop, régalons-nous ! Mafflu l'adore sur les fruits frais, les crêpes ou mélangé au yaourt, mais les vrais Québécois l'utilisent dans de nombreuses recettes : fèves au lard, saucisses, puding chômeur...


Mais au fait, d'où vient cet or brun qu'est le sirop d'érable ? 
Au début du printemps, quand les températures remontent, il y a une période où il gèle la nuit et il dégèle la journée. Cette alternance négative/positive est le coup d'envoi de la saison des sucres, qui dure en général 4 semaines environ (mais cela reste relatif, la Nature reste seul maître !). Il faut alors entailler chaque tronc érable pour former un trou de 2cm de diamètre et environ autant de profondeur. On insère dans le trou un chalumeau (sorte de bec, voir photo ci-dessous), l'eau d'érable n'a plus qu'à s'écouler dans les chaudières (seaux suspendus). Petite précision : l'eau d'érable et la sève de l'arbre sont deux choses différentes.

La chaudière et le chalumeau

La méthode traditionnelle à la chaudière a été remplacée chez la plupart des producteurs par un système de tubulures, qui achemine directement l'eau d'érable à l'évaporateur en reliant tous les érables entre eux. Plus besoin de parcourir la forêt, une fois le système "branché" en début de saison il fonctionne en autonomie jusqu'à la fin de la récolte, grâce à la gravité !



Dernière étape : l'évaporation ! Pour produire 1 litre de sirop d'érable, il faut 40 litres d'eau d'érable. Le sucre est donc bien dilué au départ, il faut maintenant le laisser se dévoiler. L'eau d'érable rejoint un évaporateur, sorte de suite de cuves posées sur une chaudière (au sens français du terme cette fois) qui est chauffé au bois et permet à l'eau de s'évaporer.


Et en bout de ligne, on récolte le fameux sirop... et on peut se "sucrer le bec" à l'envi... 


Et sur cette belle île de la Réunion :

Rougay ne sait pas si on peut appeler la Vanille, "l'Or noir de la Réunion" mais en tout cas, pour ses papilles, elle a autant de valeur!

Même si en métropole on l'utilise surtout dans les desserts, elle peut également servir pour assaisonner des viandes. A la Réunion, Rougay a goûté le fameux canard à la vanille de Mme Annibal, mmm miam! Et contrairement aux idées reçues, ça n'a rien d'un plat sucré-salé. La vanille parfume mais ne sucre pas.

Canard à la vanille avec un cari d'espadon et du rougail

Mais c'est quoi au juste la vanille? 

La vanille est une orchidée. Il en existe plus d'une centaine d'espèces dont seulement 3 sont comestibles : (par taux de production)
- la vanille Planifolia celle qui contient le plus de vanilline et qu'on appelle aussi Vanille Bourbon lorsqu'elle est produite à Madagascar, à la Réunion ou Comores.
- la vanille Tahitentis, produite en Poynésie française, dont fait partieTahiti.
- la vanille Pompona produite en Guyane, Martinique, Guadeloupe et sur le continent Sud-américain.

La Vanille est la deuxième épice la plus chère au monde après le Safran. Et pour cause, le produit fini est le fruit d'un travail long et minutieux. 

Le vanillier a besoin d'un climat tropical chaud et humide mais d'un sol sableux et drainant comme toutes les orchidées. La Réunion avec son climat et son sol rocheux volcanique a donc tout ce qu'il faut.
La plante se cultive en forêt ou en ombrière, elle pousse en s'enroulant le long d'un support (arbre, tuteur...).



Pour récolter la vanille et la commercialiser, il faut beaucoup de patience. La plante passe par un long processus de fabrication pour devenir l'épice qu'on connaît. Un processus qui peut s'apparenter à celui du vin.

A la Réunion, de mi-septembre à décembre, le vanillier va produire plusieurs fleurs qui devront être fécondées manuellement. Chacune ne fleurissant qu'un seul jour, le producteur devra faire quotidiennement une inspection attentive de chaque plant. 8 mois après la fécondation, des gousses vertes pourront être récoltées (de juillet à septembre).



Les gousses vertes sont ensuite plongées quelques minutes dans une grosse cuve d'eau à environ 60°C pour arrêter l'évolution organique de la plante. Cette étape est faite au feu de bois, c'est l'échaudage.
Les gousses sont ensuite entreposées dans des caisses en bois et drapées de couvertures pendant 2 à 3 jours. L'étuvage va permettre d'évacuer une grande partie de l'humidité (sur 5 kilos de vanille récoltés seulement 1 kilo de produit fini pourra être commercialisé). 
La fermentation va provoquer un changement de couleur : les gousses vont brunir. Ces gousses seront ensuite séchées une quinzaine de jours au soleil pour stopper tout processus de fermentation puis sur des palants à l'ombre pour parfaire leur belle couleur chocolat !



Séchage


Une fois séchées, les gousses seront entreposées dans des malles en bois pendant environ 8 mois. Cette mise en malles peut être comparée à l'affinage pour le vin. Chacune sera contrôlée plusieurs fois pour repérer et retirer les gousses abîmées afin qu'elles ne contaminent pas toutes les autres. 
C'est pendant ces quelques mois que la vanille va développer tout son arôme (production de la vanilline).


Les gousses sont ensuite triées et calibrées.
Ainsi, les gousses qui esthétiquement ont quelques défauts seront compulsées en extrait de vanille. Mais rassurez-vous, leur qualité gustative reste la même!
Plus la gousse est longue, plus elle sera parfumée. Les gousses les plus longues seront donc aussi les plus chères. Calibrées, elles sont mises en bottes serrées afin de garder tout leur arôme et pouvoir être commercialisées pour notre plus grand plaisir.


Qualité d'une bonne gousse de vanille : elle doit être noire, huileuse et souple. On la conserve le mieux dans des pots en verres, étroits et hauts, pour préserver tout leur parfum.


Vanille en cristaux ( la vanilline s'est cristallisée avec l'humidité)


Alors, cela vous a donné un petite envie de sucré ? Maintenant que vous en connaissez les modes de production, il ne vous reste plus qu'à vous régaler !
Nous préparons déjà un nouveau porttrait croisé, n'hésitez pas d'ailleurs à nous laisser vos suggestions de thèmes ! A vos commentaires et à la prochaine !




dimanche 1 avril 2012

(Run) Le Grand Bénard

Fin février, lorsque les petites alertes cycloniques ont cessé, Rougay a profité d'un week-end pour faire une randonnée au Maïdo. Les sentiers fermés à cause de l'incendie ne sont pas tous réouverts mais celui qui mène au grand Bénard nous a permis d'avoir une vue magnifique sur le cirque de Mafate, sur Cilaos et tous les îlets dans ces cirques.

Mafate depuis le Maïdo
L'ascension n'est pas très difficile, il y a 740 m de dénivelé positif. La seule difficulté sont les pierres volcaniques qui parsèment le chemin et roulent sous les pieds. Rougay a préféré voler pour ne pas avoir trop mal aux pattes.

Les traces de l'incendie de fin 2011

Vue sur Mafate

Le sentier monte en pente douce entre les fougères, les tamarins des hauts dont la plupart d'entre eux ont souffert de l'incendie. Mais la végétation reprend vie de manière surprenante. 
D'un côté il y a la côte ouest, le Brûlé de St Paul et de l'autre la falaise, chute abrupte dans le cirque de Mafate. 
A chaque détour du chemin, on en découvre un peu plus. Mais des panneaux nous rappellent de ne pas vagabonder : "Attention failles abruptes, risques de chutes. Restez sur le sentier balisé". A la manière du Petit Poucet nous suivons donc les tâches de peintures blanches et les flèches. 




Arrivé au Grand Bénard, le col du Taïbit est libéré de ses nuages et nous pouvons découvrir le cirque de Cilaos, et au bout de la crête, le Gros Morne et le Piton des Neiges qui trône au milieu de ses 3 cirques!

Cilaos

Le Piton des Neiges a lui aussi ôté son chapeau de nuages pour saluer notre arrivée. Le temps reste couvert mais le paysage est tout de même magnifique.


Col du Taïbit liant Mafate et Cilaos, surplombés par le Piton des Neiges 


Mafate, le Massif du Piton des Neiges, Cilaos

Vue sur le Sud Ouest de l'île

Vue sur Cilaos

C'est tellement beau, Rougay en est tout retourné!

"I believe I can fly... C'est moi Rougay!"



Cette boucle de 6h45 se termine par le sentier menant à La Glacière. La glace conservée dans des grottes et des puits était acheminée à dos d'homme vers les bas jusqu'au début du XXème siècle.



(Run) Pendant que Mafflu dort... Rougay fait ses devoirs!

Oui, enfin, il fait surtout son mea culpa. Depuis plus d'un mois, Mafflu est le seul à écrire et à donner des nouvelles. Rougay et moi nous en excusons, il y a des moments où il est moins facile d'écrire... des moments où l'emploi du temps est tellement surchargé...


Bref, ça ne nous empêche pas de penser beaucoup à vous. 

Au mois de mars, Rougay a également reçu la visite de son ami Jingle, premier ami métropolitain à venir partager son quotidien et à qui raconter ses émerveillements, ses doutes aussi, à qui faire partager son engouement pour cette île magnifique où il lui reste encore tant à découvrir... 
Les amis, ça occupe et il reste en principe peu de temps à consacrer au monde virtuel.



Il a fait beau, nous en avons bien profité!