De bon matin, (un peu avant 7h), nous partons du Brûlé, dans les hauteurs de St Denis, pour accéder au chemin qui mène à la Roche écrite. Le ciel n'est pas encore couvert mais les brumes du matin semblent un peu épaisses quand même.
La randonnée dure à peu près 6 heures et demi aller-retour.
L'océan indien, au petit matin, vu depuis le Brûlé |
Le sentier, un peu boueux, monte doucement à travers la forêt de cryptomérias et de fougères arborescentes. On prend le temps d'admirer le paysage (de regarder où on met les pieds aussi), il y a 1100m de dénivelé positif jusqu'au sommet.
Forêt de cryptomérias |
Forêt de bois de couleurs, fougères arborescentes |
Après une petite heure de marche, le paysage change, on marche dans un sous-bois formé de tamarins et de bambous géants.
Rougay aime se percher dans cette immensité... |
Mais il ne faut pas trop s'attarder, si on veut voir quelque chose là-haut, mieux vaut arriver avant les nuages.
Le paysage change à nouveau. La végétation se fait de plus en plus rase et éparse... et le temps s'assombrit.
Nous marchons ensuite sur de grandes dalles de lave jusqu'au sommet.
L'optimisme de Rougay est de mise pour continuer à monter dans cette purée de pois. |
Finalement au sommet, de petites trouées passagères au milieu des nuages, nous permettent d'apercevoir quelques ilets du cirque de Salazie.
La vue sur le cirque de Mafate n'est malheureusement pas au rendez-vous.
Une mer de nuages, c'est quand même pas si mal :-) |
Au fait, je ne vous ai pas dit pourquoi un tel nom! La Roche écrite doit son nom aux nombreuses inscriptions qui couvrent le Belvédère. A défaut de pouvoir regarder la vue, on peut lire les messages que tous les randonneurs ont laissé au fil du temps.
Rattrapés par la pluie, légèrement frigorifiés, nous redescendons au gîte pour pique-niquer. Le soleil est alors de retour.
D'autres sentiers mènent à la Roche Ecrite, mais ils sont plus longs ou plus difficiles. Rougay a déjà dans l'idée de s'y attaquer une prochaine fois... histoire d'avoir plus de chance pour la vue.
Que d'arbres, Rougay a réussi à trouver le chemin à travers cette végétation dense ? Ca ressemble à un exploit de l'extérieur, bravo !
RépondreSupprimerEn tout cas belle rando, chapeau Marjo ! plein de bisous
Pas d'exploit mais belle rando, encore l'impression d'être dans une autre dimension! Le chemin il n'y en a qu'un, donc même toi tu ne risquerais pas de te perdre à travers les arbres! Gros bisous
RépondreSupprimer